Les contrats "zéro heure" ou le salarié à la demande
par euronews-fr
Il a honte. Il est en colère. Mais il a peur. Voilà pourquoi William ne nous montrera pas son visage.William travaille dans une usine de biscuits, à Liverpool. Intérimaire, il a signé un contrat “zéro heure” qui ne lui garantit rien : ni temps de travail hebdomadaire, ni salaire minimal.Il ne sait jamais s’il travaillera une heure, deux heures ou trente heures dans la semaine. Et comme il a signé un clause d’exclusivité qui lui interdit d‘être employé ailleurs qu‘à l’usine, il passe son temps à attendre.Chaque matin, William espère recevoir un SMS de son agence d’intérim.Un SMS pour le convoquer au travail, parfois dans l’heure qui suit. Et s’il est malade, alors tant pis pour lui.“Un arrêt maladie !? Non. Si tu es malade, tu n’es pas payé”, grimace le jeune homme. “Si tu es au travail, tu es payé. Si tu n’es pas au travail, tu n’es pas payé. C’est aussi simple que ça.” “Quand ma fille est née, j’ai demandé le congé paternité auquel j’ai droit. Je suis allé à mon agence d’in
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24 novembre 2024 - leparisien