Les classements des meilleurs hôpitaux et cliniques 2020
par LePoint
Le journaliste François Malye présente en exclusivité les classements des meilleurs hôpitaux et cliniques 2020 réalisé avec Jérôme Vincent pour Le Point. Cette année il y a plusieurs spécialités nouvelles qui apparaissent dans les classements : la chirurgie de l'endométriose, le diabète de l'enfant ou encore le sarcome des tissus mous... Le Covid-19 n'a pas empêché les deux journalistes de produire ces classements, malgré de nouvelles difficultés dans l'enquête. À retrouver sur le site www.lepoint.fr et en kiosques à partir du 22 octobre.Quelles sont les nouveautés de ce classement ?Chaque année, nous ajoutons des pathologies. Cette année, on classe donc les cliniques et les hôpitaux sur 80 pathologies pour un total de 127 classements. 80 dans le public et 47 pour les cliniques. Alors, il y a des nouveautés : on a investigué et réalisé un classement du diabète de l’enfant. On réalise déjà celui pour l’adulte. On a fait ensuite un sujet sur la chirurgie de l’arthrose de la main, donc une chirurgie miniature qui permet d’intervenir, de supprimer la douleur chez les patients. On a fait tout un classement de la cardiologie interventionnelle qui est une des techniques qui ont permis de voir la mortalité de l’infarctus en phase aiguë s’effondrer. Ensuite, des cancers : les sarcomes des tissus mous, les cancers de l’amiante.Pourquoi s’être penché sur l’endométriose ?Parmi d’autres nouveautés, la chirurgie de l’endométriose, qui est une pathologie méconnue. Souvent, les patientes doivent errer dans un parcours de soins très difficiles. Donc on a choisi de s’attaquer un peu à cette pathologie. Et donc on a des centres publics qui sont le CHU de Clermont-Ferrand, de Rennes, l’hôpital Tenon à Paris. Côté privé, la clinique Bouchard à Marseille et, à Bordeaux, Tivoli-Ducos, donc des structures qui sont à même, qui sont très spécialisées dans cette prise en charge, ce qui est quelque chose d’un peu nouveau parce que, jusqu’à maintenant, c’était une pathologie assez négligée et mal prise en charge.Comment avez-vous classé les maternités ?Nous avons réalisé à nouveau un classement des maternités qui est composé de deux classements : d’abord, un classement qui concerne les grossesses à risques, c’est-à-dire les femmes qui vont accoucher d’enfants de petits poids, donc, ce sont des maternités essentiellement publiques qui disposent d’une réanimation néonatale, d’une réanimation adulte si, par malheur, il faut intervenir. Et puis nous avons fait un deuxième classement qui mélange établissements publics et privés pour les accouchements dits « normaux », c’est-à-dire la très grande majorité des accouchements. Alors, les critères sont nombreux : c’est aussi bien le taux d’épisiotomies, le taux de déclenchements, le taux de césariennes, évidemment. Autant de critères qui prouvent la bonne pratique des équipes et le soin apporté aux femmes pendant l’accouchement. Le trio de tête pour les grossesses à risques, c’est la grosse maternité de Lille-Flandres.
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