Les avocats de la France insoumise veulent un juge d'instruction.

par Kangai News

Les avocats de la France insoumise veulent un juge d'instruction. Les avocats de la France insoumise ont demandé ce jeudi qu'un juge d'instruction soit nommé pour suivre les enquêtes sur les assistants d'eurodéputés et les comptes de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Les avocats de La France insoumise ont réclamé ce jeudi le dessaisissement du parquet de Paris et la désignation d'un juge d'instruction pour poursuivre notamment les enquêtes sur les assistants d'eurodéputés du mouvement de Jean-Luc Mélenchon et les comptes de campagne de la présidentielle de 2017. Ce pool d'avocats a pris la parole lors d'une conférence de presse à Paris, après plus d'une semaine de tensions démarrées avec les perquisitions menées notamment au siège de LFI, chez Jean-Luc Mélenchon et au domicile de collaborateurs parlementaires. Un parquet qui manquerait de « lucidité » Un courrier en ce sens a également été adressé à la ministre de la Justice et au président du tribunal de grande instance de Paris. Dénonçant une nouvelle fois ces perquisitions, Me Mathieu Davy, conseil du quatrième homme de la dernière présidentielle, a souhaité la désignation d'un juge d'instruction, critiquant un parquet dont « l'action a cruellement manqué de lucidité ». La demande porte sur quatre dossiers, dont les emplois présumés fictifs d'assistants de députés européens et les comptes de campagne de l'ex-candidat, au coeur de l'affaire. Sont aussi concernées deux plaintes déposées par le camp LFI : pour violation du secret professionnel et dénonciation calomnieuse à l'encontre d'un ancien rapporteur de la commission des comptes de campagne, Jean-Guy de Chalvron, et contre X pour violation du secret de l'enquête après la révélation dans la presse d'éléments relatifs aux perquisitions dans la presse. « La seule chose que nous demandons, c'est la justice et les droits de la défense », écrivent ces avocats dans leur courrier. Surfacturations présumées La Commission des comptes de campagne (CNCCFP), qui a validé fin 2017 les comptes des onze candidats malgré certaines dépenses retranchées, avait justifié son signalement du dossier de M. Mélenchon par des « interrogations », notamment sur les dépenses facturées par la société de conseil Mediascop, dirigée par Sophia Chikirou, et par l'association l'Ere du peuple. Guy de Chalvron avait démissionné à l'automne 2017, en désaccord avec la validation des comptes de campagne de LFI. Cette enquête préliminaire du parquet de Paris avait été ouverte notamment après avoir reçu en mars un signalement de « surfacturations » relevées par la CNCCFP, contestées par Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou.

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