Les armes ont emporté ceux qui faisaient l'âme de Charlie Hebdo
par euronews-fr
Avant d’abattre deux policiers, les assaillants ont notamment tiré sur l‘économiste Bernard Maris, chroniqueur sous le pseudonyme d’Oncle Bernard. Ils ont également séché les plumes de quatre immenses caricaturistes dont Cabu. L’ancien d’Hara Kiri était l’un des pères spirituels de la revue satyrique avec son ami et collègue de toujours, Wolinski. Ce dernier, doyen de Charlie hebdo né à Tunis en 1934, se plaisait à dire que “l’humour est le plus court chemin d’un homme à un autre”. Et puis Charb, de son vrai nom Stéphane Charbonnier. Lui aussi dessinateur, il était également le directeur de la publication de Charlie Hebdo. Première cible des menaces répétées contre le magazine, il bénéficiait d’une protection policière depuis l’incendie des anciens locaux de Charlie Hebdo, en 2011. L’agent qui le protégeait a lui aussi été abattu durant l’attaque.
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