Le Sénat a adopté ce mardi 11 juin le projet de loi Santé en première lecture. Les parlementaires ont avec de nouvelles mesures contre les déserts médicaux
Le Sénat a adopté ce mardi 11 juin, après l'Assemblée nationale, le projet de loi Santé porté par Agnès Buzyn, après y avoir injecté plusieurs mesures nouvelles pour lutter contre les déserts médicaux, et un ultime débat sur l'accès à l'IVG.
Les sénateurs ont adopté le texte en première lecture par 219 voix contre 92, le jour-même d'une mobilisation dans les hôpitaux publics à l'appel de plusieurs syndicats.
« Nos débats ont eu lieu comme si 90 services d'urgences n'étaient pas en grève », a lancé Laurence Cohen (CRCE à majorité communiste), regrettant le « refus » de la ministre de la Santé « de prendre en compte la gravité de la situation ». Comme le CRCE, le PS a voté contre le texte, « malgré des avancées ».
Agnès Buzyn a assuré, dans un entretien à Libération mardi 11 juin, qu'améliorer « l'accueil en ville en amont des urgences » était justement l'un des objectifs de son projet de loi.
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