Athènes. Le soleil se couche, et ils dormiront dehors cette nuit encore. Avec la crise, la Grèce détient un triste record en Europe : chômage et pauvreté au plus haut.
Depuis 25 ans, Kostas et Sofia se battent pour les sans-abris. Après avoir servi des repas dans les rues, ils ont trouvé un grand appartement pour les accueillir.
Kostas, bénévole est à la rue depuis des problèmes de santé :
“Je suis là depuis 5 ans, dit Kostas Darmis, je suis venu la première fois pour manger, et maintenant je fais un peu de tout, toutes les corvées. Je vis dans un foyer de la municipalité d’Athènes, j’ai perdu mes parents, alors j’aide ici et j’aime bien ça.”
L’archevêque d’#Athènes Jérôme évoque des exemples de pauvreté dans la #Grèce d’aujourd’hui : https://t.co/HSq9cqlpHB— Orthodoxie.com (@Orthodoxie_com) 6 décembre 2016
Le “Refuge de l’Amour et du Soutien” porte bien son nom, et attire près de 700 laissés-pour-compte, un chiffre qui grossit chaque jour. Ils peuvent consulter gratuitement médecin, dentiste, psychologue, tous bénévoles.
“Nous leur répétons sans cesse qu’il y a de l’espoir, que l’espoir ne meurt jamais, dit Kostas Vitalakis, le fondateur du refuge. Ils disent qu’il n’y a pas d’espoir, mais c’est faux.”
“Le plus important pour ceux qui viennent ici c’est que pendant quelques heures ils ont un foyer, explique notre reporter Fay Doulgkeri. Ils disent qu’ils retrouvent l’espoir. Mais après 20 heures, le refuge ferme, et ils retrouvent la misère de la rue.”
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