Le procès du massacre du 28 septembre attendu en Guinée

par rfi

Le 28 septembre 2009, 157 opposants à la candidature du chef de l’Etat Moussa Dadis Camara ont été massacrés dans un stade de Conakry par la junte au pouvoir. Une centaine de femmes avaient été violées. Huit ans après les faits, le ministre de la justice Cheick Sacko a déclaré qu’un procès pour faire la lumière sur cet évènement macabre devait s’ouvrir avant la fin de l’année. Pourquoi a-t-il fallu attendre 8 ans pour que le ministre de la justice donne une date d’ouverture à ce procès ? Qu’est ce qui garantit que la justice guinéenne peut tenir ce procès en toute transparence et équité ? Si le procès n’a pas lieu en Guinée, la Cour Pénale Internationale peut-elle se saisir du dossier ? Florent Geel, repsonsable du bureau Afrique de la Fédération Internationale des ligues des Droits de l'Homme (FIDH), répond aux questions d'Ahmed Moussa à Nzérékoré.

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