Un tribunal de Pretoria doit se prononcer aujourd’hui sur la demande d’arrestation d’Omar el-Béchir, qui assistait hier à un sommet africain. Une demande formulée par la Cour pénale internationale. Réaction d’Ibrahim Ghandour, ministre soudanais des Affaires étrangères : “nous sommes ici en tant qu’invités, accueillis par le gouvernement d’Afrique du Sud. Je crois que le gouvernement sud-africain peut s’occuper de son tribunal et de quiconque essaie d’empêcher le Président Béchir de quitter le pays. Je peux vous dire que le Président Béchir partira à l’heure prévue.”
La Cour pénale internationale a lancé deux mandats d’arrêt contre Béchir, en 2009 et 2010. Il est inculpé de crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocide au Darfour, une région de l’ouest du Soudan qui est en proie aux violences depuis 2003.
Plus de 300 000 personnes sont mortes dans ce conflit selon les Nations unies.
Avec AFP
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