Le premier volet de revalorisation salariale des policiers représente environ 70 millions d'euros.
par Kangai News
Le premier volet de revalorisation salariale des policiers représente environ 70 millions d'euros. Le premier volet de la revalorisation salariale des policiers, négocié mercredi soir, représente un coût d'environ 70 millions d'euros, selon le ministère de l'Intérieur. Le premier volet de la revalorisation salariale des policiers, décidée mercredi soir à l'issue de négociations entre le ministre de l'Intérieur et les principaux syndicats représentera un coût d'environ « 70 millions d'euros », a annoncé ce jeudi le ministère. Au terme de tractations tendues et devant la menace d'une reconduite du mouvement de mobilisation des policiers, l'Intérieur a renoncé à verser la prime exceptionnelle de 300 € (sauf pour les personnels techniques et administratifs des préfectures qui toucheront bien, eux, 200 €) et accepté une augmentation programmée des salaires. Entre 120 et 150 € nets supplémentaires par mois En moyenne, les policiers pourraient toucher au bout d'un an entre 120 € et 150 € nets supplémentaires par mois, selon leur grade. Interrogé sur le coût pour les finances publiques, le ministre de l'Intérieur a répondu ce jeudi qu'il s'agissait d'« à peu près 70 millions d'euros [...] en année pleine ». Ce montant « ne concerne que la première tranche », soit une revalorisation salariale de 40 € par mois à compter du 1er janvier 2019, a précisé ensuite la place Beauvau. Deux autres revalorisations chacune de 30 €, sont prévues au 1er juillet 2019 et au 1er janvier 2020. Selon les termes du protocole, celles-ci doivent aboutir dans le cadre de négociations qui vont s'ouvrir en janvier 2019. Christophe Castaner a en effet rappelé que s'ouvrait pendant « six mois » le chantier du paiement des heures supplémentaires, qui représente 275 millions d'euros. L'organisation du temps de travail et la fidélisation fonctionnelle ou territoriale des policiers seront également au menu de ces négociations. Le ministre s'exprimait en marge d'une cérémonie d'accueil des gardiens de la paix issus de deux promotions, à la préfecture de police de Paris.
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