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Le Premier débat de la Primaire écologiste pour l’élection présidentielle 2022 dans Questions Politiques

par franceinter

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Une édition spéciale de "Questions Politiques", version XXL, avec Delphine Batho, Jean-Marc Governatori, Yannick Jador, Eric Piolle et Sandrine Rousseau. Plus d'infos : https://www.franceinter.fr/emissions/questions-politiques/1er-debat-de-la-primaire-ecologiste-pour-l-election-presidentielle-2022

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Le débrief du débat de la primaire écologiste
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Sandrine Rousseau : "On augmente le Smic et on fait en sorte qu'il y ait une réforme de la fiscalité qui diminue les inégalités, parce que diminuer les inégalités, c'est à la fois écologique et social."
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Yannick Jadot : "J'ai dit qu'il va falloir faire des efforts."
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Sandrine Rousseau : "On est passés d'une police de proximité à une espèce de police de cow-boys, qui vient en masse, qui fait des opérations. Une police de proximité, de complicité, de maintien de la paix, nous manque."
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Delphine Batho : "Les écologistes aux responsabilités ne pourront pas conduire le changement et la transformation écologique avec la boussole du PIB".
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Yannick Jadot : "On a une loi sur la laïcité qui est un joyau de la République. Elle pose l'impartialité de l'État (...) et un principe extrêmement fort : personne ne peut vous forcer à croire ou à ne pas croire"
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La conclusion de Delphine Batho : "Toutes les formations politiques ont le même projet de continuer avec l'obsession de la croissance économique. Je propose un autre chemin, un nouvel horizon, celui de la décroissance."
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Éric Piolle : "Il y a en France, là, un espoir, c'est que pour la première fois, il peut y avoir une présidence écologiste."
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Jean-Marc Governatori : "Il faut se dire la vérité, il y a des différences entre nous. Si je gagne la primaire et que Sandrine Rousseau me soutient, ça me porte préjudice."
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Jean-Marc Governatori : "J'ai le meilleur CV politique de France, j'ai été nommé deux fois meilleur gestionnaire de France (...). Je suis écologiste centriste, donc je parle à tous l'électorat écologiste, de gauche, du centre et de droite."
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Jean-Marc Governatori: "Un homme politique n'a pas à dire "allez vous faire vacciner". Il doit créer une éducation à la santé qui fera que les Français seront moins sensibles à ce virus."
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Jean-Marc Governatori : "Le PS, les Républicains et LREM qui nous donnent des leçons sont des désastres en matière de gestion (...). Si vous construisez le plein en emploi en France, vous faites beaucoup d'économies."
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Sandrine Rousseau : "L'EPR, c'est une hérésie, une absurdité. On était partis sur un projet à 3 milliards d'euros, on va arriver à 19 milliards, et la meilleure des décisions qu'on semble prendre c'est de se dire qu'il nous en faut six de plus."
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Delphine Batho : "Est-ce qu'on pourrait parler d'écologie ?"
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Éric Piolle : "Nous avons chiffrés à un million et demi les emplois que nous allons créer, en faisant le travail de se dire que l'objectif c'était de baisser les gaz à effet de serre et d'avoir des emplois qui aient du sens."
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Delphine Batho : "Ce qui creuse l'endettement aujourd'hui, c'est l'obsession pour la croissance économique."
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La conclusion de Yannick Jadot : "La radicalité de l'écologie aujourd'hui, c'est de gagner l'élection présidentielle. Je m'y suis préparé. Depuis 30 ans, mon seul engagement, c'est l'écologie et la justice sociale."
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Éric Piolle : "Nous avons 30 000 morts du Covid de plus qu'en Allemagne. La gestion plus collective d'Angela Merkel a été plus efficace que nous qui avons attendu à chaque fois la parole du Président pour savoir comment nous allions vivre."
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Éric Piolle : "La France a peur, il y a une insécurité, mais celle-ci n'est pas face à l'arrivée de potentiels écologistes au pouvoir, mais face à un modèle social qui broie les Français et qui ne répond pas à la question du climat"
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Sandrine Rousseau: "On confond le maintien de l'ordre et le fait de garder la paix. Les forces de police doivent garder la paix, la police doit être sous le contrôle démocratique. Je ne peux pas soutenir les revendications des policiers."
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Éric Piolle : "La notoriété c'est quelque chose qui s'acquiert, en l'espace de quelques semaines. Ce qui est important c'est l'expérience, et la façon dont on porte un message pour la France."
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Sandrine Rousseau : "Mon humiliation a des limites. Cette humiliation, ça a été quand Emmanuel Macron a balayé le mouvement de milliers de femmes contre les violences sexistes en nommant à la tête de la police un ministre accusé de viol."
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Delphine Batho : "SI je suis présidente, j'abolis le présidentialisme, il y aura un référendum pour remettre en cause l'élection au suffrage universel du président de la République. La France entrera dans l'ère des démocraties modernes."
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"Vous n'êtes pas qu'écologistes, vous souhaitez être président de la République", dit Nathalie St Cricq. "Ce n'est pas incompatible, au contraire", répond Yannick Jadot.

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21 novembre 2024 - leparisien

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