Le Parlement européen réclame plus de fermeté à l'égard de la Russie
par euronews-fr
C’est une énième condamnation de la volonté russe d’annexer la Crimée. Elle émane cette fois du Parlement européen réuni en plénière à Strasbourg. Présent, le Président de la Commission européenne a annoncé que le G7 avait lancé un appel à la Russie pour qu’elle cesse de pousser la Crimée à faire sécession.“ Ce qui s’est passé en Crimée était une violation provoquante et innacceptable de la souveraineté et de l’intégrité territoriale de l’Ukraine “, a répété José Manuel Barroso.Les pays européens n’ont pour l’instant pas adopté de véritables sanctions, suspendant simplement les négociations sur les visas avec Moscou.Or, rappelle Rebecca Harms, la chef de file des Verts : “ 75% du commerce extérieur de la Russie se fait avec l’Union européenne. Nous n’avons nul besoin de tomber dans la confrontation militaire pour faire comprendre à la Russie que si elle veut s’isoler, l’isolement viendra. “Même fermeté dans quasiment tous les rangs de l’hémicycle au lendemain de la déclaration d’indépendance des autorités séparatistes de Crimée.“ Dans une semaine, peut-être deux, nous verrons que la Russie aura fait ce qu’elle a probablement toujours voulu faire : mener la politique du fait accompli en Crimée. Et nous devrons alors prendre des sanctions économiques sérieuses, des sanctions qui malheureusement nuiront à la Russie et nous nuiront aussi, mais nous devons être préparés à le faire “, a lancé le libéral néerlandais Johannes Cornelis van Baalen.Certains pays comme la France en appellent avec insistance à des sanctions ciblées pour accentuer la pression sur la Russie, mais comme souvent, les gouvernements europeéns sont divisés.
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