Le nouveau gouvernement centrafricain face au défi de la paix
par euronews-fr
Comment pacifier la Centrafrique ? Question brûlante que devra régler le gouvernement, nommé hier. Chaque jour, de nouvelles violences sont rapportées, notamment dans la capitale. “Depuis que les rebelles de la Séléka perdent du terrain, les communautés musulmanes sont systématiquement attaquées par les ‘anti-balaka’ (les milices chrétiennes, NDLR)”, explique un responsable de l’Ong Human rights watch (HRW). La Haut-commissaire de l’ONU aux droits de l’homme a aussi tiré la sonnette d’alarme : il faut que la communauté internationale s’implique davantage, a estimé ce lundi Navi Pillay. La situation en Centrafrique sera au menu du prochain sommet de l’Union africaine, à partir de jeudi. Et dès ce mardi, le conseil de Sécurité de l’ONU à New York doit voter une résolution permettant le déploiement de soldats européens supplémentaires. Une résolution qui prévoit aussi des sanctions contre les auteurs de violences. En attendant, les troupes internationales déjà sur place tentent de désamorcer les tensions. Pour ce faire, elles ont fait évacuer plusieurs centaines de combattants de la Séléka de deux camps militaires qu’ils occupaient dans le sud de Bangui. Escortés par des soldats français de l’opération Sangaris et par des soldats burundais de la force de l’Union africaine (Mission internationale de soutien à la Centrafrique, MISCA), ils ont été emmenés dans un camp à l’extérieur de la ville, laissant derrière eux leurs armes lourdes.
Vidéo suivante dans 5 secondes