Le lègue d'Obama bientôt remis en question ?
par euronews-fr
Huit ans se sont écoulés depuis sa première élection. Malgré les critiques, Barack Obama a réussi à adopter des lois controversées, et il continuera de défendre les changements réalisés, de les consolider jusqu‘à la dernière minute de son mandat. Mais ils ne sont pas moins en danger. Départ d’Obama / Arrivée imminente de Trump. (Par Salles) pic.twitter.com/sSFjt29hXB— Ornikkar™ ★ (@ornikkar) 10 janvier 2017 Santé En tête de son action, il y a surtout la réforme de l’assurance santé, l’“Affordable Care Act”, l’Obamacare, que Donald Trump veut abroger dès son entrée en fonctions le 20 janvier. Le 4 janvier, Barack Obama s’est rendu au Congrès, une visite rare et donc hautement symbolique pour que les Démocrates resserrent les rangs, avant ce qui s’annonce comme le premier combat majeur de la présidence Trump. La visite d’Obama a été clairement interprétée comme une offensive majeure, avant son départ, pour tenter de sauver cette réforme qui a permis, depuis 2010, à quelque 20 millions de personnes d’avoir une couverture santé. Politique extérieure En matière de politique étrangère, Barack Obama s’est toujours montré ferme avec la Russie. Le 29 décembre dernier, il a annoncé l’expulsion de 35 diplomates et agents des services du renseignement russe et la fermeture de deux sites utilisés par ces services à New York et dans l‘État du Maryland. Des mesures sanctions contre Moscou qui ont fait suite aux accusations de Washington, soutenues par le rapport de la CIA, selon lesquelles la Russie aurait orchestré le piratage informatique de mails de responsables du Parti démocrate pendant la campagne présidentielle et s’est ainsi ingérée dans la politique intérieure américaine. Donald Trump, lui, veut se rapprocher du Kremlin et ne rate jamais une occasion de saluer Poutine ou son action. Environnement Sur la question de l’environnement, l’administration Obama a ratifié l’accord de Paris sur le Climat en septembre dernier. Mais ce lègue environnemental n’est pas à l’abri des assauts des Républicains, qui menacent de se retirer de l’accord et de révoquer les mesures sur l’environnement adoptées par Obama en vertu de son pouvoir exécutif. Mesures dont Donald Trump pourrait à son tour se débarrasser, d’un trait de stylo, sans l’aval du Congrès. Afin de mettre la pression sur son successeur, Barack Obama a encore écrit une tribune cette semaine (dans le journal Science, publié ce lundi 9 janvier), évoquant l’obligation morale des Etats-Unis et les avantages économiques à ne pas abandonner l’accord de Paris.
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