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LE GRAND ENTRETIEN - Le Grand Entretien de Nicolas Letavernier (Workiva) par Michel Denisot

par bsmart

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Jeudi 25 novembre 2021, LE GRAND ENTRETIEN reçoit Nicolas Letavernier (directeur commercial France, Workiva)

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Justin Vaïsse : "L'Amérique n'est plus prête à jouer le rôle de shérif"
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Kamel Daoud : "Pour beaucoup de jeunes, il y avait beaucoup de respect pour la personne de Bouteflika. Ils protestent contre un régime"
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Justin Vaïsse : "La gauche américaine a rarement été unie et elle l'est d'autant moins qu'elle insiste sur la politique de l'identité des minorités"
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Kamel Daoud : "En Algérie, nous avons déjà vécu en 1990 cet hold-up des révolutions"
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Kamel Daoud sur les manifestations en Algérie : "Il y avait quelque chose de joyeux"
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Justin Vaïsse : "Le défi aujourd'hui est que le cadre d'action politique est national alors qu'il faut de la coopération internationale"
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Kamel Daoud : "Toute manifestation, quand elle est à cette échelle là, participe au renouvellement de la langue. Il y a eu des slogans d'une ingéniosité incroyable"
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Kamel Daoud : "Bouteflika ne me représente absolument pas [...] C'est quelqu'un qui représente la génération des décolonisateurs qui ne savent pas passer la main"
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Justin Vaïsse : "Trump n'est pas le seul problème du système international"
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Justin Vaïsse, président du Forum de Paris sur la paix : "Il n'y a pas de raison de se résigner à une sorte de descente du monde vers de plus en plus de tensions, de frictions, de massacres"
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Kamel Daoud souligne la politesse, le pacifisme des gens qui manifestent contre le régime : "Il y a quelque chose de l'ordre de la fierté retrouvée après des décennies d’indignité"
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Justin Vaïsse : "Donald Trump a réussi à incarner une face de l'Amérique"
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Jean Castex : ""Dans la loi de finances 2021, nous allons créer 550 emplois en plus dans la Justice. Sous le quinquennat de M. Macron, il y aura eu 2000 emplois de greffiers et de magistrats en plus. Il faut inscrire cela dans la long terme."
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Jean Castex : "Là où nous avons fait des progrès, c'est que lors de la première vague, c'est que nous avions des indicateurs rustiques et nationaux. Nous avons su nous doter d'outils territorialisés, et nous avons fait confiance aux acteurs de terrain."
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Jean Castex : "Voilà un effet positif de cette crise : on va se mettre à regarder différemment le télétravail, voire à se dire que ça s'organise. J'ai demandé aux partenaires sociaux de s'emparer du sujet. Le télétravail peut devenir un fait de société."
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Jean Castex : "Je dis aux Françaises et aux Français d'aller au cinéma, au théâtre. On va rendre le port du masque systématique. Dans le plan de relance, la culture bénéficiera d'une dotation exceptionnelle de deux milliards d'euros."
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Jean Castex : "En fonction de la configuration des salles, des stades, et de la circulation du virus, on peut aller au-delà de 5000 personnes. Mais dans les départements "rouges", il ne sera plus possible à l'autorité préfectorale de déroger."
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Jean Castex : "Nous constatons qu'il y a une reprise de l'épidémie. Il n'y a pas de quoi s'affoler, mais nous sommes passés de 1 000 à 3 000 cas par jour. Nous gérons cette situation pour pouvoir nous permettre de passer à la phase suivante, la relance."
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Nicolas Offenstadt : "Voir des générations variées réinterroger l’Histoire, ça me paraît très sain pour une société, ne pas rester figé sur un récit qu’il faudrait apprendre en bloc et ne plus jamais toucher"
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Nicolas Offenstadt : "Le futur nous informe toujours sur le présent : ce qui m’a marqué, c’est une demande forte de changement"
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Nicolas Offenstadt cite l'exemple d’une œuvre antifasciste installée à Hambourg face à un monument nazi : "Moi ce qui me paraît toujours intéressant, c’est de faire travailler l’Histoire"
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Fabrice Luchini : "Tous les mots défendus par ce maire sont extrêmement éloignés de ma petite personnalité"
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Nicolas Offenstadt : "On nous conduit vers un débat : 'on garde la statue ou on la déboulonne'. Or il y a énormément d'alternatives !"
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Fabrice Luchini : "Chirac avait une telle ambition d'être gentil qu'il m'a dit une des choses les plus perturbantes que j'aie jamais entendue au théâtre : 'vous, avec le bottin en anglais, y'aurait autant de succès'."

Pourquoi le penalty de Lewandowski lors de France-Pologne était bien valable - Euro 2024 - Bleus

25 juin 2024 - lequipe

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