Le gouvernement veut relever le niveau de langue exigé pour devenir Français.
par Kangai News
Le gouvernement veut relever le niveau de langue exigé pour devenir Français. Le Premier ministre a annoncé ce jeudi matin que le niveau de langue allait être rehaussé pour obtenir la nationalité française mais la procédure ira plus vite pour les personnes remplissant tous les critères. Des mesures seront proposées d'ici l'été par le ministre de l'Intérieur. Le niveau de français exigé pour obtenir la nationalité va être relevé, mais la procédure ira plus vite pour ceux qui remplissent les critères, a affirmé jeudi le Premier ministre Édouard Philippe. « Le ministre de l'Intérieur me proposera d'ici l'été des mesures visant à renforcer l'exigence du niveau de Français des candidats » à la naturalisation, à l'image de ce qui a été fait pour la carte de séjour, pour laquelle le niveau de maîtrise de la langue a été « rehaussé », a-t-il affirmé lors d'une cérémonie de naturalisations au Panthéon. Dématérialisation de nombreuses procédures « En revanche, pour ceux qui remplissent les conditions de manière manifeste, les démarches doivent aller plus vite » par exemple en « dématérialisant » un certain nombre de procédures, a assuré Édouard Philippe. Le Premier ministre remettait leur décret de naturalisation à 274 personnes. « La France ne vous demande pas d'oublier qui vous êtes, ni d'où vous venez » mais « de partager et de respecter ses principes et ses traditions » parmi lesquelles le principe de laïcité qui « n'est pas négociable ». Alors que l'antisémitisme connaît aujourd'hui « un regain insupportable », il a martelé que « ceux qui professent des thèses racistes et antisémites ne sont pas dignes de devenir des citoyens français et ne le seront jamais ». 30 % des demandes rejetées pour « non-respect » des obligations Dans un contexte de baisse de 7 % du nombre de naturalisations l'an dernier, (à 77 778), le Premier ministre a rappelé que « près de 30 % des demandes » sont rejetées pour « non-respect » des obligations. « Ceux qui affirment que la France souffrirait d'un système trop laxiste se trompent, et choisissent délibérément de tromper », a-t-il affirmé. Plaidant pour « la même logique » qu'en matière d'asile et d'immigration, il a défendu « un principe d'ouverture et de qualité de l'accueil » pour ceux qui ont droit au séjour et de « grande fermeté républicaine » pour les autres.
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