Le gouvernement organise «l’asphyxie de ceux qui n’ont pas de transports en commun à leur porte», estime Philippe Vigier
par Lopinionfr
Alors que Philippe Vigier vient de créer un groupe parlementaire, le 8e à l’Assemblée, une première dans l’histoire de l’hémicycle. «Nous créons ce groupe, Libertés et Territoires (…) pour porter une image d’opposition constructive. Mais pour cela, il faut de la cohérence entre nous (…) Nous sommes des hommes et des femmes libres qui soutiendront le gouvernement quand il le faudra». UDI, Agir, ex LREM… ce nouveau groupe rassemble des députés d’horizons divers. Trop divers pour être cohérent ? «La vie politique a changé avec l’arrivée d’Emmanuel Macron, explique-t-il. Maintenant, il faut repartir de la base et la base c’est l’action territoriale (…) On a un Etat à bout de souffle car la technocratie parisienne étouffe tout. Nous, nous voulons porter une voix forte, européenne, sur la transition écologique, sur le rôle que l’on veut donner à l’Etat.». Auparavant dans le groupe UDI-Agir-Les Constructifs, Philippe Vigier explique son départ : «C’est un groupe dans lequel il n’y avait pas de cohésion (…) Un groupe politique doit permettre à chacun de s’épanouir et on ne doit pas être uniquement en faveur de la carrière de l’un ou l’autre. Au sujet du carburant, il explique : «Ce qui se passe, c’est une asphyxie de ceux qui n’ont pas de transports en commun à leur porte. A Bercy, quand ils réfléchissent à la fiscalité, ils ne se rendent pas compte qu’il y a des gens, dans ma circonscription, qui font 50 km pour aller prendre un train. Ceux-là payent la facture très chère. Cela n’accompagne pas la transition écologique, c’est une fiscalité confiscatoire. On augmente les prix mais on ne met pas en place d’alternative». A propos du budget de l’Assemblée nationale, budget envers lequel le député se montre très critique, il explique : «On se heurte à un mur ! J’ai demandé des précisions, on m’a opposé la séparation des pouvoirs. Je demande une chose simple, que le budget de l’Assemblée puisse être voté par les députés».
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