Le G7 pousse Moscou à négocier avec le nouveau président ukrainien
par euronews-fr
Le G7 est inflexible envers la Russie. C’est du moins le message qu’ont voulu faire passer les dirigeants des pays les plus industrialisés réunis à Bruxelles. Vladimir Poutine avait été écarté de ce sommet mais certains le retrouveront aux commémorations du Débarquement en France. Pour le président américain, les prochaines semaines seront déterminantes.“ Il y a un chemin sur lequel la Russie a désormais la capacité de s’engager directement avec le président ukrainien Porochenko. Elle devrait prendre ce chemin. Si elle ne le fait pas, nous n’aurons pas d’autre choix que de répondre “, a martelé Barack Obama à l’issue du sommet.Répondre par des sanctions non plus ciblées sur des personnes ou sur certaines sociétés mais sur des secteurs entiers de l‘économie russe. D’après cet expert, ce n’est pas du bluff.“ J‘étais impressionné par l’unité des membres du G7 sur les principes fondamentaux, mais aussi sur ce qui est attendu de Mr Poutine et sur les implications s’il ne le fait pas : la promesse ferme de la part du G7 qu’il se dirigera vers la prochaine étape des sanctions “, commente John Kirton, de la Munk School of Global Affairs.Mais encore faut-il que tout le monde joue le jeu. Or le fait que la France ait maintenu la vente de deux navires de guerre à la Russie n’est pas vraiment apprécié côté américain.“ J’ai exprimé mes préoccupations – et je ne pense pas être le seul dans ce cas – sur de gros contrats de défense étant maintenus avec la Russie à un moment où elle viole le droit international. Je pense qu’il aurait été préférable d’appuyer sur le bouton pause “, a regretté Obama. Les dirigeants du G7 affichent un front uni en pressant Moscou de travailler avec le nouveau président élu en Ukraine, mais des doutes persistent sur le fait de savoir si certains pays seraient prêts à compromettre leurs intérêts économiques si la Russie n’en faisait rien.
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