Le côté obscur des vendanges en procès à Reims

par lest-eclair

Il a 25 ans et est Afghan En août 2018, on lui propose de faire les vendanges 9h de travail par jour 9,98€ de 'heure, une chambre, de l'eau, de la nourriture Il arrive en camionnette dans les vignes champenoises dans l'Aube et dans la Marne et la réalité est toute autre... Ils étaient traités comme des chiens Marlène Borde, substitut du procureur à Reims Le travail était de 5h30 à 22h30 36 à coucher dans un logement, une douche sans eau chaude, une toilette, pas assez de matelas pas assez d'eau et pas assez de nourriture Le calvaire a duré 5 jours 200 travailleurs étrangers se sont fait avoir A la barre, sous-traitants et prestataires prétendent : « je ne savais pas » Moi je vois de la connivence. L'important pour eux, c'était les raisins, pas les hommes ! Maître Mehdi Bouzaida, avocat des parties civiles Je regrette que le CIVC ne se soit pas constitué partie civile car indéniablement, le monde du champagne a été touché... Marlène Borde, substitut du procureur à Reims

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