Des sirènes annonciatrices de danger pour la population de Jérusalem ; des gens qui courent pour se mettre à l’abri… Le territoire israélien continue de subir des tirs de roquettes venues de Gaza. A Jérusalem, deux violentes explosions ont été entendues samedi soir, sans faire de victime.
Dans l’ensemble du pays, dix personnes ont été blessées, dont une sérieusement, ces cinq derniers jours. Et, à Haifa, une vieille dame est morte d’une crise cardiaque alors qu’elle cherchait un abri.
Dans une “déclaration à la presse” qui n’a pas le caractère solennel et contraignant d’une résolution, le Conseil de sécurité des Nations unies, à l’unanimité de ses 15 membres, a appelé “à la désescalade de la situation, au rétablissement du calme et à la réinstauration du cessez-le-feu de novembre 2012”, a déclaré son président, le diplomate rwandais Eugène-Richard Gasana.
Autre initiative diplomatique, les ministres des Affaires étrangères américain, britannique, allemand et français ont prévu d’en parler dimanche dans la capitale autrichienne, Vienne. Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu semble déterminé à résister aux pressions internationales : “L’opération s’achèvera quand le calme sera revenu en Israël”, a-t-il affirmé.
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