Le cap des 4 000 morts d'Ebola est franchi
par euronews-fr
Alors que l’OMS a publié un nouveau bilan, les pays les plus touchés comme la Guinée tentent de faire face comme ils le peuvent au virus. Dans ce centre de traitement, les mesures de précaution et d’hygiène ont été renforcées pour éviter tout risque supplémentaire notamment pour les personnels médicaux.Le gouvernement du Liberia a lui interdit l’accès des journalistes aux centres de traitement d’Ebola. L’exécutif accuse les médias de “dépasser les bornes” mais les journalistes entendaient aussi couvrir un mouvement de grève des équipes de santé pour exiger de meilleures rémunérations vu les risques encourus.Pour l’un des responsables de l’OMS, le Docteur Bruce Aylward, “il faut regarder comment les morts sont enterrés, comment on s’occupe des malades ici en Sierra Leone et tout cela dans un pays où le système de santé est très faible. Cela prend beaucoup de temps pour changer des pratiques qui n’ont pas évolué pour certaines depuis des centaines voir des milliers d’années. Tout cela prend du temps, mais le virus lui, n’attend pas, il n’y a pas de répit”.C’est en Afrique de l’Ouest, foyer de l‘épidémie d’Ebola où le virus continue à faire des ravages. La fièvre hémorragique vient de passer le cap des 4 033 victimes sur 8 399 cas recensés. Essentiellement en Guinée, en Sierra Leone et au Liberia, le pays le plus touché. Cette épidémie est la plus grave depuis l’identification du virus en 1976 et plus de 200 personnels médicaux font partie des victimes. Dans le reste du monde, l’Espagne compte deux victimes et les Etats-Unis un mort. Plusieurs cas ont été enregistrés dans différents pays.En France, les analyses réalisées sur un cas suspect d’Ebola à l’hôpital Bichat à Paris ont permis d‘écarter la suspicion. Le ministère de la Santé a tenu à rassurer et a également annoncé la mise en place dès ce samedi matin d’un numéro vert pour répondre aux questions du public sur l‘épidémie. Il s’agit du 0800 13 00 00.
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