Le CAC 40 s’effondre, c’est grave docteur ?
par Lopinionfr
Le CAC 40 s’est effondré d’environ 13% en six séances, ça c’est pour l’indice. Certaines de ses valeurs ont perdu pas loin du double, les banques et tout ce qui touche au tourisme. Hors du CAC 40, des titres comme Air France-KLM, Aéroports de Paris boivent aussi la tasse. La baisse des actions est logique : Le coronavirus s’étend, cela tétanise les échanges mondiaux, et les investisseurs. N’oublions pas que la semaine dernière encore, l’indice parisien était à son plus haut niveau depuis juillet 2007. Les groupes du CAC étaient assez chèrement valorisés, l’effet virus n’était pas « pricé » du tout. Sans transition, l’excès d’optimisme fait place à un pic de pessimisme. Sur les marchés on parle de capitulation, c’est à dire d’un mouvement de panique à la baisse. L’intensité de ce mouvement est inédite depuis la crise des subprimes en 2008. La volatilité, qui mesure le stress des investisseurs, s’est envolée même si elle reste – pour le moment – inférieure à 2008. Un marché finit toujours par remonter. Qu’est-ce qu’attendent les acheteurs d’actions pour agir ? Des nouvelles rassurantes sur le front de l’épidémie, des mesures coordonnées des banques centrales ou des ministres des finances pour soutenir l’économie. Cela ne débloquerait pas les ports chinois, cela ne résoudrait pas les problèmes de chaînes d’approvisionnement, mais ce serait le signe qu’il y a des pilotes dans l’avion. Et qu’il est temps de faire un peu de shopping à prix cassés.
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