Le business des locations de Ferrari à la sauvette à Paris
par leparisien
« Ces voitures de luxe sont une source de pollution visuelle, sonore et environnementale. Et ça fait des années que ça dure ! », souffle la maire du 8 e arrondissement de Paris, Jeanne d’Hauteserre.Depuis plus de cinq ans, vous les avez peut-être croisées remontant l’avenuedes Champs-Élysées ou dans les rues alentour, vous les avez certainemententendues vrombir et piquer une pointe sur un axe dégagé : ces petitsbolides rouges, jaunes, verts, estampillés Ferrari ou Lamborghini ne passentpas inaperçues et font rêver les amateurs de belles voitures et de vitesse. Mais elles sont aussi devenues le cauchemar de riverains parisiens, excédés par le bruit et l’occupation illégale des voiries par ces loueurs à la sauvette qui, moyennant 89 euros ou plus, proposent aux touristes de passage de conduire ces sportives en plein cœur de la capitale, pendant une vingtaine de minutes. Nous avons testé l’un de ces loueurs, aux abords des Champs-Élysées, pour un tour dans uneFerrari cabriolet d’une puissance de 460 CV, en présentant un simple permis deconduire et moyennant 120 euros la balade.
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