Le 18:18 - Edition spéciale : à Nice, la vie reprend tout doucement
par La Provence
- Alors que la France entame aujourd'hui trois jours de deuil national, Nice est toujours sous le choc. Beaucoup de commerces sont fermés, la promenade des Anglais, lieu du drame, est déserte. Bon nombre de Niçois n'arrivent pas encore à réaliser. A l'image de Christian Estrosi, désormais 1er adjoint après avoir été longtemps maire d'une ville qu'il pensait à l'abri de telles images. Le président du conseil régional Paca est à la fois ému et amer. Pour lui, il est temps de passer à l'action. - Les insoutenables images de jeudi soir sont encore dans tous les esprits. Pour beaucoup, le traumatisme est immense comme pour les policiers municipaux niçois dont certains ont assisté au drame sans pouvoir intervenir, impuissants face aux événements qui se passaient devant leurs yeux. - Difficile de mesurer l'impact psychologique d'un tel drame. En quelques heures, un dispositif de grande ampleur s'est organisé pour le soutien des nombreuses victimes et témoins directs de l'attentat. Avec pour objectif d'apaiser le choc et d'éviter des séquelles psychiques. - Mais qui est donc Mohamed Lahouaiej-Bouhlel ? Ce Tunisien de 31 ans qui jeudi soir a foncé dans la foule à bord d'un camion faisant 84 morts. Pour en savoir plus sur son profil. Nos envoyés spéciaux se sont rendus dans son quartier, dans l'immeuble où il vivait. - Ses voisins n'arrivent pas encore à réaliser. Pour eux, l'homme n'avait rien d'un religieux radical. Il était plutôt considéré comme un garçon taciturne et parfois violent. - Dans les rues de Nice, chacun à sa manière, tente de rendre hommage aux victimes du 14 juillet. Des fleurs, des larmes, beaucoup d'émotion et quelques belle initiatives. A l'image de ce drapeau frappé de la tour eiffel imaginé par une jeune niçois au lendemain de l'attaque sanglante du Bataclan et sur lequel il a ajouté aujourd'hui deux ailes d'Aigle, symbole de la ville.
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