Lait contaminé : l'UFC-Que choisir porte plainte contre Lactalis.

par Ça Zap - Zapping TV

Lait contaminé : l'UFC-Que choisir porte plainte contre Lactalis. L'Union fédérale des consommateurs-Que choisir a porté plainte contre Lactalis auprès du parquet de Paris pour « tromperie », dans l'affaire du lait infantile contaminé à la salmonelle. C'est la deuxième plainte déposée contre le numéro un mondial du lait, après celle du père de famille Quentin Guillemain. Le 29 décembre, l'association de défense des consommateurs UFC-Que choisir a déposé une plainte contre l'industriel laitier Lactalis pour « tromperie », auprès du parquet de Paris, dans l'affaire du lait contaminé à la salmonelle. C'est la deuxième plainte déposée contre le numéro un mondial du lait dans cette affaire, après celle déposée mi-décembre, par le père de famille Quentin Guillemain, pour « mise en danger de la vie d'autrui et non-assistance à personne en danger ». « Nous voulons savoir la vérité. Pourquoi y a-t-il eu contamination ? Pourquoi cette contamination a-t-elle été détectée si tardivement ? Il est important qu'une association indépendante soit présente dans l'action pour garantir aux familles une transparence totale », déclare à Ouest-France Nicolas Godfroy, responsable juridique de l'UFC-Que choisir. Une indemnisation réclamée L'UFC-Que choisir réclame la prise en charge par l'industriel, sous la forme d'une indemnisation, du préjudice subi par la trentaine de familles dont l'enfant a été malade, après avoir consommé de la poudre de lait infantile fabriqué par Lactalis dans son usine de Craon (Mayenne). En décembre, l'association de défense des consommateurs a été saisie par de nombreuses familles inquiètes après les retraits et rappels successifs de produits infantiles par Lactalis. Pas d'action collective Dans l'immédiat, l'UFC-Que choisir n'envisage pas d'action collective à l'encontre de Lactalis. Elle joint sa plainte à celle déposée par Quentin Guillemain, président de l'association des familles victimes du lait contaminé aux salmonelles. Le 22 décembre, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour les motifs de « blessures involontaires », « mise en danger de la vie d'autrui », « tromperie aggravée par le danger pour la santé humaine » et « inexécution d'une procédure de retrait ou de rappel d'un produit » préjudiciable à la santé. Des révélations troublantes Ce mercredi 3 janvier, Le Canard enchaîné a par ailleurs fait des révélations troublantes sur le dossier. D'après le journal satirique le site mayennais de Craon avait fait l'objet en septembre d'une inspection sanitaire de routine de la Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations (DDCSPP), une instance de contrôle rattachée au ministère de l'Agriculture, qui n'avait détecté aucune anomalie. Et ce, alors que la bactérie avait déjà été repérée par le groupe, dès le mois d'août. Dans ce contexte, la production de l'usine, qui appartient depuis 2006 à Lactalis, est, elle, arrêtée depuis le 8 décembre pour un grand nettoyage des installations sur ordre du préfet de Mayenne.

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