La zone euro a fait du sur-place au second trimestre, avec une croissance nulle. La faute en premier lieu à son moteur, l‘économie allemande, qui a calé. Le Produit intérieur brut (PIB) de l’Allemagne a reculé de 0,2 %. Commerce et investissements n’ont en effet pas été à la hauteur.
“Dieu merci, nous avons connu une superbe situation économique au cours des derniers mois et années. Mais de toute évidence, la situation actuelle complique les choses”, réagit Fidel Helmer, analyste de la banque privée allemande Hauck & AufHäuser.
La France a mieux résisté, mais la croissance reste nulle pour le deuxième trimestre consécutif. Paris a dû admettre que ses objectifs de 1 % de croissance et 3 % de déficit en 2014 seront inatteignables.
Enfin l’Italie, avec moins 0,2 %, plonge en récession pour la troisième fois depuis 2008.
Pour accéder au fichier PDF des données économiques complètes d’Eurostat, c’est par ici.
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