La viande de phoque, ça reste en travers
par euronews-fr
Dans son restaurant de Toronto, Joseph Shawana, le chef, prépare un appétissant tartare. Pourtant ce qu’il cuisine fait polémique. C’est un tartare de phoque. Une viande riche en fer et en Oméga 3, appelée “loup marin” au Canada, et qui se trouve à la carte du KuKum Kitchen, visé par une pétition lancée par une activiste. Si Jennifer Matos soutient les coutumes indigènes, elle dénonce la chasse commerciale. Seal meat at #Toronto restaurant sparks row between animal rights groups, Indigenous activists Globalnews.ca https://t.co/AoAEG4sF20 pic.twitter.com/cEjfLQiGqK— All Animal Rights Ⓥ (@allanimalrights) 13 octobre 2017Pour Joseph, le chef, cuisiner le phoque, c’est rendre hommage à ses frères et soeurs, qui le chassent dans le Grand Nord, pour sa fourrure et sa viande : “Nous obtenons notre viande de phoque de la société SeaDNA, explique-t-il. Elle est très contrôlée par le gouvernement fédéral. Leurs usines de transformation sont certifiées. Leurs chasseurs doivent suivre une formation rigoureuse pour devenir chasseurs de phoques. Ils n’ont atteint que 15% de leur quota sur 440 000 bêtes. J’ai trouvé ça positif. C’est notre façon de vivre aussi. Nous prenons seulement ce dont nous avons besoin. On a deux plats de phoque au menu. Ca va devenir dingue ici!”Toronto seal meat controversy smells like racism, researcher says https://t.co/bXJZNNX4dM pic.twitter.com/Gep1LYIYyu— HuffPost Canada (@HuffPostCanada) 12 octobre 2017Malgré les protestations internationales, le Canada autorise la chasse. En 2015 l’Union européenne a renforcé sa règlementation interdisant la commercialisation des produits dérivés du phoque.
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