La Turquie rechigne à envoyer seule des troupes combattre l'EI
par euronews-fr
Défendre à tout prix Kobané. A Genève, Staffan De Mistura, l‘émissaire spécial de l’ONU pour la Syrie dit craindre un massacre semblable à celui de Srebrenica en ex-Yougoslavie. “Ce n’est pas avec des résolutions de l’ONU” que les jihadistes s’arrêteront. “10.000 à 13.000 habitants se trouvent dans la zone frontière entre la Turquie et la Syrie et beaucoup sont encore à l’intérieur de la ville dit-il. “Si elle tombe, les civils seront très probablement massacrés”.Pointée du doigt, la Turquie. Ankara de plus en plus sous pression.Pour s’impliquer davantage, le pays souhaite la création d’une “zone-tampon” dans le nord de la Syrie. Objectif : accueillir les réfugiés. Une proposition rejetée par Washington et l’Otan mais soutenue par Paris. Rencontre ce vendredi entre le chef de la diplomatie française Laurent Fabius et son homologue turc. Pour Mevlüt Çavusoglu, la Turquie ne peut envoyer seule des troupes combattre les jihadistes
Vidéo suivante dans 5 secondes