Le transfert de Marine Le Pen du Parlement européen à l'Assemblée nationale serait-il bénéfique pour le porte-feuille de la présidente du FN ? Le Monde révèle qu'elle aurait laissé à l'institution une ardoise d'environ 300 000 euros. La somme qui correspond aux salaires qui auraient été indûment versés à deux de ses assistants, Catherine Griset et Thierry Légier. A l'été 2016, suite à la publication d'un rapport de l'organisme antifraude de l'Union européenne, Marine Le Pen avait des retenues sur salaires. Ainsi, 39 000 euros ont pu être récupérés. Mais ce n'est pas grand-chose à côté des 340 000 euros qui étaient réclamés par le Parlement européen. Le Monde explique que l'instance européenne devra attendre l'issue de l'information judiciaire pour récupérer quelques milliers d'euros supplémentaires. D'ici là, elle pourrait réussir à obtenir 30 000 euros de plus. Une affaire d'emplois fictifs présumés pour laquelle Marine Le Pen a été mise en examen le 30 juin dernier. Mais elle n'est pas la seule au FN à être embourbée dans ce scandale. 17 eurodéputés FN seraient mêlés pour un préjudice total estimé à 5 millions d'euros.
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