La Russie peut-elle intégrer une grande coalition anti-EI ?
par euronews-fr
La visite de David Cameron lundi à l‘Élysée marquait le début d’un marathon diplomatique pour le président français, déterminé à agir après les attentats de Paris. À travers ces tractations, François Hollande a un objectif : former une grande coalition pour éradiquer le groupe Etat islamique. Car la coalition militaire, déjà en place en Syrie et en Irak, a pour l’heure des résultats limités. Outre les Etats-Unis, douze pays, dont la France et désormais la Turquie, participent aux frappes aériennes. La Russie, elle, intervient séparément dans le ciel syrien. Convaincre Moscou de rejoindre la grande coalition est l’un des défis majeurs de François Hollande. Après les attentats de Paris, Vladimir Poutine affichait, devant des militaires russes, son soutien à la France : “Vous devez établir un contact direct avec les Français et les considérer comme des alliés”, affirmait-il alors. Jusqu‘à présent, les frappes russes ont eu surtout pour objectif d’appuyer les soldats de Bachar al-Ass
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