La réponse cinglante de Jean-Yves Le Drian à Bachar Al-Assad.
par Ça Zap - Zapping TV
La réponse cinglante de Jean-Yves Le Drian à Bachar Al-Assad. Le torchon brûle entre la diplomatie française et le président syrien. Après l'échec de la conférence pour la paix à Genève, Damas accuse Paris de "soutenir le terrorisme". La réponse du ministre des Affaires étrangères n'a pas tardé : « Quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion ». Échanges tendus entre Paris et Damas. Bachar Al Assad, le président syrien, a violemment critiqué la France lundi en l'accusant de « soutien au terrorisme ». Le président syrien, très contesté, a condamné l'appui apporté par la France aux rebelles, qualifiés de « terroristes », qui luttent contre le régime de Damas depuis 2011. Pour Bachar Al Assad, la France « n'est pas en position de donner une évaluation d'une conférence de paix », a-t-il déclaré en réponse à l'échec de la convention pour la paix à Genève, lors de laquelle Paris avait accusé Damas de faire « obstruction ». Le président syrien a ajouté : « celui qui soutient le terrorisme n'a pas le droit de parler de paix et n'a même pas le droit de s'ingérer dans les affaires syriennes ». Cette déclaration n'a pas du tout plu à Jean-Yves Le Drian, le ministre des Affaires étrangères. « Quand on a été le premier à libérer de prison les jihadistes de Daech, on ne donne pas de leçon », a-t-il rétorqué au président syrien. Plus tranchant encore, le ministre a estimé que « quand on a passé son temps à massacrer son peuple, on a généralement un peu plus de discrétion ». Selon Jean-Yves Le Drian, « Bachar al-Assad ne semble pas vraiment en situation de pouvoir affirmer une prise de position politique tant qu'il est dépendant de la Russie et de l'Iran ».
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