La présence de médicaments dans le sang d'Alexia Daval n'est pas « anodine » selon l'avocat de Jonathann.
par Kangai News
La présence de médicaments dans le sang d'Alexia Daval n'est pas « anodine » selon l'avocat de Jonathann. Selon l'avocat de l'un des avocats de Jonathann Daval, cette question figurera parmi les « points importants » qui seront vraisemblablement abordés lors de ce second interrogatoire de Jonathann Daval sur le fond de l'affaire. La présence de Tramadol, un antalgique opiacé dans le sang d'Alexia Daval, révélée par des analyses toxicologiques, n'est pas « anodine », a estimé jeudi Me Randall Schwerdorffer, l'un des avocats de Jonathann Daval. Me Schwerdorffer s'exprimait quelques minutes avant le début de l'interrogatoire de son client, suspect numéro un du meurtre de son épouse Alexia, par un juge d'instruction du tribunal de grande instance de Besançon. Évoquant « les résultats de l'analyse toxicologique du sang d'Alexia, avec la présence manifestement de Tramadol », l'avocat a estimé devant la presse que ce n'était « pas anodin », relevant « les conséquences de ce type de produits sur la personnalité et les changements d'humeurs significatifs que cela provoque ». Les parents d'Alexia désignent Jonathann comme étant un « empoisonneur » Comme on lui demandait si Alexia avait pu être droguée à son insu, Me Schwerdorffer a répondu : « Je ne vais pas faire d'hypothèse, mais ce qui me perturbe c'est que très clairement Grégory Gay (beau-frère d'Alexia), il y a deux jours, désigne la maman de Jonathann Daval comme étant complice », ce dont elle s'est ensuite défendue publiquement. Et « hier, les parents d'Alexia désignent Jonathann comme étant potentiellement un empoisonneur », laissant entendre « qu'il aurait agi avec préméditation dans le but d'éliminer Alexia en lui administrant des substances à son insu pour provoquer des somnolences, un accident, ou pour provoquer son décès et, in fine, il l'aurait étranglée ». « Jamais question de préméditation » selon l'avocat de Jonathann « Il n'a jamais été question de préméditation dans cette affaire, Jonathann Daval n'a jamais été soupçonné par la justice d'être un empoisonneur », a répliqué Me Schwerdorffer. L'émergence dans la presse de ces éléments « apparus un mois après le décès d'Alexia » vise « quel but ? Impressionner Jonathann ? », s'est-il interrogé.
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