La préfecture de Calais fait évacuer 200 migrants d'un bois privé

par Kangai News

Sur demande des propriétaires du terrain, deux cents migrants ont été délogés ce jeudi 24 octobre de leurs tentes de fortune, plantées illégalement dans un bois privé dans une zone industrielle de Calais. Les forces de l'ordre ont évacué un bois privé jeudi 24 octobre au matin dans une zone industrielle de Calais (Pas-de-Calais), où vivaient environ 200 migrants auxquels a été proposé une « mise à l'abri » dans des centres d'accueil et d'hébergement, a annoncé la préfecture. « Depuis plusieurs semaines », environ 200 migrants vivaient dans des tentes, dans des « conditions extrêmement précaires » dans le « bois Hedde », « occupé de manière illicite et permanente en l'absence de toute autorisation des propriétaires », a souligné la préfecture du Pas-de-Calais dans un communiqué. 132 prises en charge Les propriétaires avaient saisi le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer, qui a rendu une ordonnance d'expulsion le 10 octobre, affichée lundi sur place en anglais et français, selon la même source. Lors des maraudes, la préfecture a proposé une « mise à l'abri dans différents centres d'accueil et d'hébergement ». « 132 personnes isolées ont été prises en charge » et « 22 en situation irrégulière ont été interpellées en vue d'un placement en retenue administrative », a détaillé la préfecture, qui a « octroyé le concours de la force publique ». « L'opération s'est déroulée dans le calme. Après le départ des bus, 3 migrants ont toutefois été interpellés pour outrage envers les forces de l'ordre », a-t-elle ajouté. Manque d'informations « On ne leur dit pas où partent les bus avant qu'ils ne montent dans les bus », a déploré Hugo, de l'Auberge des migrants, pointant le manque de « consentement des migrants qui montent dans les bus, puisqu'ils sont escortés par les policiers, coincés dans un périmètre ».

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