La paresse : un projet politique ?
par rfi
Il va falloir se pencher sérieusement sur les bienfaits de la paresse. Et pas seulement du côté du bien-être ! Écoutez les explications du philosophe Pierre Cassou-Nogues au micro d'Emmanuelle Bastide, dans l'émission "7 milliards de voisins" sur Rfi. L’art de la paresse, buller, flâner, flemmarder, qu’il est bon de ne rien faire ! Souvent mal vue dans une société où l’hyperactivité et la performance sont valorisées, l’oisiveté est une manière de concevoir la vie, voire une philosophie. Dans les années 90, un mouvement, les slackers (fainéants) a même émergé aux Etats-Unis, avec pour idée de résister à toute forme de travail. Loin du personnage amorphe que l’on peut imaginer, le glandeur peut être très actif. Bouquiner, se promener, passer des heures dans les musées, la glandouille n’est pas toujours de tout repos. Comment distinguer la mauvaise paresse de la bonne ? Comment expliquer qu’elle soit si mal perçue ? Faut-il vraiment réaliser le jour même ce que l’on peut remettre au lendemain ?Pour écouter l'émission dans son intégralité, c'est ici : http://www.rfi.fr/emission/20181109-art-paresseAvec : - Pierre Cassou-Nogues, philosophe, professeur à l’université Paris 8, et auteur de "La mélodie du tic-tac et autres bonnes raisons de perdre son temps" aux éditions Flammarion- Frédéric Chouraki, écrivain, et auteur de "La France qui glande" aux éditions Milan- Frédéric Ojardias, correspondant à Séoul pour nous parler de la paresse en Corée.Et une interview de Tom Hodgkinson qui vient de publier "L'art d'être oisif dans un monde de dingue" manuel pratique, pour chaque heure de la journée, de l'oisiveté. Charlie Dupiot l'a rencontré à l'occasion de son passage à Paris, dans un café.
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