"La mondialisation heureuse relève chez nous de la schizophrénie", Alain Minc
par L'invité des Echos
« La mondialisation heureuse c'est d'abord celle des centaines de millions de gens Chinois, désormais Indiens, des pays du monde en développement, qui sont sortis de la pauvreté et qui ont fabriqué une immense classe moyenne. La mondialisation heureuse, elle relève aussi chez nous de la schizophrénie, c'est-à-dire que l'ouvrier légitimement angoissé pour son job est le même qui, le samedi après-midi, va faire ses courses chez Carrefour, et qui est un bénéficiaire de la mondialisation », considère Alain Minc.
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