La Minute Eco : ces monuments provençaux sauvés par des métiers rares mais délaissés
par La Provence
Divers corps de métiers artisanaux ont permis, au fil des années, de rénover, conserver voire sauver de très nombreux monuments provençaux. "J'ai mené d'importants chantiers notamment à la cathédrale Saint-Sauveur d'Aix-en-Provence, au Château d'If, au Palais du Pharo au niveau du grand escalier, la fontaine des Jardins d'Albertas, le Château de la Buzine... L'un des plus gros a été effectué à l'église des Réformés, avec un travail sur la balustrade centrale, juste en-dessous de la grande rosace. Ça a été un chantier conséquent alliant rapidité et qualité. L'un des plus techniques a été mené à l'église de la Capelette, avec un chantier extraordinaire nécessitant notamment l'utilisation d'une grue de levage pour charger des pierres sur des frontons situés à plus de 20 m de haut", détaille Stephan Infantino, 58 ans, qui a créé la société Astragale, spécialisée dans la restauration de monuments historiques. "J'ai fait ce choix ambitieux car il en découle une énorme satisfaction lors de chaque chantier mené, et cela permet de laisser une trace de qualité", confie-t-il.De son côté, Vincent Beltran réhabilite également "des monuments, entre Arles et Marseille. Nous avons ainsi rénové la galerie des Beaux-arts de Marseille, où on a refait toute la porte haussmanienne d'entrée, qui est toute ornementée. Sur Arles, nous avons travaillé sur le Palais de Luppé notamment. Il y a également une très forte demande des particuliers, dans la région, car elle est très calcaire", précise l'artisan à la tête de la société Beltran taille de pierre et rénovation, basée à Arles.
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