La ministre de la santé envisage de rendre onze vaccins obligatoires

par Ça Zap - Zapping TV

41 CONTRIBUTIONSRÉAGISSEZ À CET ARTICLE 5,1K400 IMPRIMERENVOYER Agnès Buzyn (à droite) et Marisol Touraine, ex-ministre de la Santé. Agnès Buzyn (à droite) et Marisol Touraine, ex-ministre de la Santé. - MINISTERE SANTE/SIPA 20 Minutes avec AFP Publié le 16.06.2017 à 08:22 Mis à jour le 16.06.2017 à 08:23 Les visites de vaccination sont rarement une partie de plaisir pour les enfants. Et désormais ce ne seront plus trois mais onze vaccins qu'ils devraient subir. C'est en tout cas la volonté de la nouvelle ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Elle a déclaré réfléchir « à rendre obligatoire, pour une durée limitée, les onze vaccins destinés aux enfants », dans une interview au Parisien ce vendredi. Pour une durée limitée de cinq à dix ans Aujourd'hui seuls trois vaccins infantiles sont obligatoires : diphtérie, tétanos et poliomyélite et huit autres, dont la coqueluche, l'hépatite B ou la rougeole sont seulement recommandés, rappelle la ministre. « Ce double système est une exception française. Cela pose un vrai problème de santé publique », explique-t-elle, rappelant que « la rougeole réapparaît » et qu'elle a causé la mort de 10 enfants depuis 2008. « Le taux de couverture est de 75 % alors qu'il devrait être de 95 %. Nous réfléchissons donc à rendre obligatoires les onze vaccins (poliomyélite, tétanos, diphtérie, coqueluche, rougeole, oreillons, rubéole, hépatite B, bactérie Haemophilus influenzae, pneumocoque, méningocoque C) pour une durée limitée, qui pourrait être de cinq à dix ans », a indiqué la ministre. Les laboratoires pharmaceutiques grands gagnants ? « Dès que l'on parle d'obligation vaccinale cela déclenche des polémiques », prévient dans les colonnes du quotidien le professeur Alain Fischer, président de la concertation citoyenne sur les vaccinations. « Malheureusement il n'y a pas d'autres solutions pour lutter contre la recrudescence des maladies infantiles. » Pour Jacques Bessin, président de l'Union nationale des associations citoyennes de santé (UNACS), « Ce serait une hérésie », lui a-t-il répondu dans le journal.

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