La ministre américaine de la Justice, Sally Yates, licenciée par Donald Trump
par euronews-fr
Nommée par Barack Obama pour occuper l’intérim jusqu‘à l’arrivée de son successeur républicain, Sally Yates avait appelé quelques heures plus tôt les procureurs à ne pas défendre le décret anti-immigration du président. Un décret critiqué par le monde des affaires et celui de la finance, mais aussi et surtout par l’opposition démocrate qui manifestait hier devant la Cour suprême avec sa cheffe de file, Nancy Pelosi. “Ce que le président a fait n’est pas dans l’intérêt de la sécurité. C’est inconscient et irréfléchi. Pour protéger notre Constitution et notre peuple, nous devons être forts et intelligents.” Deux semaines après son investiture, Donald Trump persiste et signe. Malgré le feu des critiques, le président américain défend sa décision de fermer les frontières aux ressortissants de sept pays musulmans par la voix de son porte-parole “Venir dans ce pays reste un privilège, affirme Sean Spicer. Nous sommes le meilleur pays de la Terre. Pouvoir venir aux États-Unis est un privilège, pas un droit. Notre devoir, et l’objectif du président, est de s’assurer que tous ceux qui viennent dans ce pays sont ici parce qu’ils veulent profiter de ce pays et qu’ils y viennent pacifiquement.” Atterrés par le décret présidentiel, plusieurs manifestants ont continué hier encore à accueillir des étrangers à l’aéroport Dulles de Washington.
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