Au générique de la maison Clairvoy, il y a les plus grands films français de ces dernières années, les plus grands spectacles de théâtre, de cirque ou de Music-Hall. Les bottes de Lucky Luke, alias Jean Dujardin, ont été dessinées et cousues ici. Idem pour les chaussures à paillettes de Franck Dubosc dans Disco ou de Benoît Poelvoorde dans Podium. Les danseuses étoiles du ballet de Paris y confient la pointe de leurs pieds, comme celles du Moulin Rouge. « Cela fait soixante ans que la maison Clairvoy réalise leurs fameuses bottines du French Cancan », souligne Nicolas Maistriaux, 38 ans et actuel repreneur de cette maison historique, « bottier depuis 1945 », comme l’indique le fronton de cette petite boutique de la rue Pierre Fontaine dans le IXe arrondissement, aujourd’hui coincée entre un bar tendance et un salon de massage.
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