Plusieurs parlementaires plaident pour une application « au cas par cas » de cette mesure. Profitant de la fin du Grand débat national, ils espèrent une réponse positive du chef de l'État.
Neuf mois après sa mise en place sur toutes les routes secondaires sans séparateur central, l'application uniforme du 80km/h vit-elle ses dernières heures ? Lundi, en clôture de la restitution du Grand débat, le Premier ministre a, semble-t-il, entrouvert la porte à un futur aménagement « à la carte » de cette limitation de vitesse impopulaire.
Lui, qui semblait opposé à tout retour en arrière, « ne pouvant accepter l'hécatombe quotidienne brisant des vies », a visiblement changé d'avis... Contraint et forcé. S'il reste persuadé que le 80 km/h « est une grande politique publique au service de nos concitoyens », Édouard Philippe confesse « devoir apprendre à composer avec l'incompréhension ou le rejet de certains de nos concitoyens ».
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