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La justice belge confirme l'extradition temporaire de Mehdi Nemmouche

par Ça Zap - Zapping TV

Le terroriste, auteur présumé de l'attentat du musée juif de Bruxelles, est arrivé au palais de justice sur l'Île de la Cité à Paris pour être présenté à un juge d'instruction. Il est soupçonné d'avoir été l'un des geôliers des quatre journalistes français otages en Syrie en 2013-2014. Entre la Belgique et la France, les transfèrements de détenus terroristes ne sont pas rares. Alors que Salah Abdeslam sera jugé en Belgique du 18 au 22 décembre prochain, avant de l'être à nouveau en France plus tard, c'est un autre terroriste islamiste qui a été transféré en France ce mercredi. Mehdi Nemmouche, auteur présumé de l'attentat du musée juif de Bruxelles, qui a fait quatre morts le 24 mai 2014, est convoqué à Paris en vue d'une mise en examen pour séquestration et enlèvement de quatre journalistes français entre juillet 2013 et avril 2014, selon une information du média belge RTL Info. Il est arrivé au palais de justice de Paris peu avant 10 heures. «Mon client, Mehdi Nemmouche, va dans un premier temps s'entretenir avec son avocat français Me Francis Vuillemin, puis sera présenté devant le juge d'instruction», a expliqué l'avocat belge de Mehdi Nemmouche, Me Henri Laquay, joint par téléphone par Le Figaro. Ce transfèrement était sous très haute surveillance. Selon Europe 1, c'est le GIGN qui était chargé d'escorter le terroriste de sa prison Belge de Leuze-en-Hainaut, à l'Île de la Cité à Paris. Le 6 septembre 2014, le journaliste français Nicolas Hénin affirme reconnaître Mehdi Nemmouche comme un de ses geôliers. Dans son témoignage publié par son employeur, Le Point , il explique que l'homme était «membre d'un petit groupe de Français dont la venue terrorisait la cinquantaine de prisonniers syriens détenus dans les cellules voisines. Chaque soir, les coups commençaient à pleuvoir dans la salle dans laquelle j'avais moi-même été interrogé». Didier François, Pierre Torrès, Édouard Elias, trois autres journalistes français, l'avaient également identifié peu après leur retour en France comme leur geôlier.