Michel Juvet, associé de Bordier & Cie, est revenu sur les négociations autour de la dette grecque. Le gouvernement grec a semé un début de panique, dimanche, en évoquant la possibilité de ne pas rembourser les échéances de juin au FMI (1,6 milliard d'euros, dus en 4 tranches), les parties en présence tentent depuis quatre jours de jouer l'apaisement et de trouver enfin un compromis viable. L'échéancier de la dette grecque en juin prévoit le remboursement, dès le 5 juin prochain, d'une première tranche de 300 millions d'euros à l'institution monétaire internationale. Un montant dont personne ne sait avec certitude si le pays dispose ou non, compte tenu de ses difficultés financières. Plusieurs dirigeants grecs ont indiqué la semaine dernière qu'ils préféreraient verser les salaires des fonctionnaires et les retraites plutôt que de rembourser sa dette. - Intégrale Bourse, du 29 mai, présenté par Grégoire Favet, sur BFM Business.
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