La croissance française a atteint 0,5% du PIB au premier trimestre 2016. Est-ce le socle d'une reprise ? Pour Didier Saint-Georges, membre du comité d'investissement de Carmignac Gestion, il n'y a pas de quoi en être vraiment ravi. En effet, cette reprise est surtout liée à une masse monétaire importante générée par le contre-choc pétrolier et par le soutien des banques centrales, notamment par la baisse des taux. Sauf qu'à un moment donné, tout ceci aura peu d'effets. C'est le phénomène des rendements décroissants. Pour lui, la France est entrée dans un cycle long de croissance faible. - Good Morning Business, du vendredi 29 avril 2016, présenté par Stéphane Soumier, sur BFM Business.
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