La faiblesse de Manuel Valls selon Emmanuel Macron
par 6MEDIAS
Juste avant le terrible attentat de Nice du 14 juillet, c’était la guéguerre entre Manuel Valls et Emmanuel Macron qui faisait la Une de l’actualité. Le ministre de l’économie avait organisé son premier grand meeting au nom de son mouvement "En marche" à la Mutualité le 12 juillet dernier. Une initiative personnelle loin d’être du goût du premier ministre : "on ne peut pas céder au populisme et dénoncer le système en étant soi-même le produit de ce système", avait déclaré Manuel Valls au lendemain de l’événement politique. La veille, il s’était énervé sifflant la fin de la récré avec son "il est temps que ça s’arrête". Une phrase assassine révélatrice de l’atmosphère tendue qui règnerait entre les deux hommes. Une certaine rivalité qu’ils ne cherchent même plus à cacher. Manuel Valls aurait même demandé à ses proches de "taper, taper, taper" sur Macron. Une attitude dénoncée par les proches de la nouvelle star de la politique. "Ce n'est pas adroit de la part d'un premier ministre de demander publiquement la tête d'un ministre au président de la République, alors qu'il n'arrive pas à l'obtenir. Il fait lui-même la démonstration de sa propre faiblesse", aurait déclaré un proche d’Emmanuel Macron dans l’Obs. Le 14 juillet, les deux hommes s’étaient fait la bise. Un moment de paix orchestrée affichée avant la prochaine attaque.
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