La dolce vista de Guillaume Frénois
par L'Aisne nouvelle
Vainqueur de son 49ecombat vendredi soir et du titre continental WBA, le boxeur de 38ans espère clore sa carrière en beauté avec une dernière chance mondiale. Au moment de rentrer dans son vestiaire, vendredi soir au palais des sports Pierre-Ratte, accompagné notamment de son pote et ex-footballeur Rudy Carlier, Guillaume Frénois pouvait savourer sa 49e victoire et poser sur le banc sa 13e ceinture depuis le début de sa carrière professionnelle en mai 2006. Vainqueur à l’issue d’un «jeu d’échecs» face à l’Italien Giuseppe Carafa pour le titre WBA continental des poids légers, le Saint-Quentinois de 38 ans conserve sa légitimité. Il garde aussi plusieurs cartes en main au moment d’aborder la suite de sa carrière, dont il espère élargir de nouveau les frontières après sa défaite contre l’Américain Tevin Farmer, à Arlington (Texas) le 27juillet 2019, pour la ceinture mondiale IBF des super-plume. Le gaucher a l’habitude de prendre des coups et pas seulement de la tête de son adversaire de Bari, au cœur du combat, qui lui a occasionné six points de suture posés sur son arcade sourcilière gauche vendredi à la sortie du ring. «J’ai attendu de 2013 à 2016 pour refaire un championnat d’Europe. J’ai toujours eu cette capacité à être patient et à rester en forme.»
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