"La destruction en vol de l'avion du vol MH17 pourrait s'assimiler à un crime de guerre", selon l'ONU
par euronews-fr
En Ukraine, les combats qui se poursuivent près de la zone du crash du vol MH 17 de la Malaysia Airlines, compliquent le travail des enquêteurs internationaux. Il va pourtant falloir trouver une solution, car “une enquête rapide, minutieuse, efficace et indépendante doit impérativement être menée”, a insisté la commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Navi Pillay. “Elle a indiqué que la destruction en vol de l’avion du vol MH17 peut constituer un crime de guerre” a ainsi expliqué Gianni Magazzeni, le Chef de la branche des Amériques, de l’Europe et de l’Asie centrale au Haut-Commissariat aux droits de l’homme. Alors que des experts médicaux-légaux se sont rendus à plusieurs reprises sur les lieux du crash, ceux chargés de l’enquête sur les causes de ce drame n’ont jamais pu y accéder pour des raisons de sécurité. L’adjoint en chef de la mission d’observation de l’OSCE confirme que plus de dix jours après la tragédie, l’intensification des combats compliquent toujours la situation. “Nous avons été stoppés par des tirs d’artillerie à proximité. Nous avons arrêté la progression du convoi et discuté avec le détachement du service de sécurité de la république autoproclamée de Donetsk. Alors que les tirs se rapprochaient, j’ai décidé de faire revenir les experts de l’OSCE”, a expliqué Alexander Hug. Ce lundi, les forces ukrainiennes sont entrées dans plusieurs villes proches du site et jusque-là aux mains des insurgés. Elles contrôlent désormais partiellement la zone où sont tombés les débris du Boeing malaisien.
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