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La Démocratie analysée par Pierre Henri Tavoillot - Entretien

par La Voix du Nord

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Pierre-Henri Tavoillot "Obéir ca ne veut pas dire se soumettre"
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Pierre-Henri Tavoillot sur le RIC, "Les débats autour des référendums ne sont pas totalement sereins"
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Pierre-Henri Tavoillot "En France, il nous manque la dimension des décisions...c'est une crise du pouvoir exécutif".
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Pierre-Henri Tavoillot "Des institutions qui résistent à 20 semaines de protestations, ça marque la robustesse."
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Pierre-Henri Tavoillot "Le peuple, c'est trois visages."
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Pierre-Henri Tavoillot "Le cœur du problème, c'est la confiance à l'égard des élites"
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La France post-réforme des retraites : un "climat de défiance politique généralisée"
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Le débat du 7/10 : peut-on parler de crise de l’autorité ?
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Pierre-Henri Tavoillot, philosophe : "Une manifestation, c'est un lieu de tous les dangers, pour tout le monde. Il faut un dispositif, vous le décrivez de façon négative, je dis le contraire : c'est un moyen qui permet à la manifestation d'avoir lieu"
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Pierre-Henri Tavoillot, philosophe : "Un croche-pied c'est une histoire de cour de récréation. Un tir de LBD, là, on a affaire à un usage disproportionné de la force (...). On mélange tout."
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Pierre-Henri Tavoillot, philosophe : "Qu'est-ce que la police ? La police, c'est la violence à l'égard de ceux qui ne respectent pas la loi. Envisager une police non-violente, ça veut dire qu'il n'y a pas besoin de police"
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Pierre-Henri Tavoillot, philosophe : "La démocratie, ce sont des élections, de la délibération, des décisions et de la reddition de comptes. Il y a des pays où ce processus est bloqué. On n'en est pas du tout là en France."
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Pierre-Henri Tavoillot, philosophe : "La logique d'hyperexposition des oppositions, de l'agressivité, des mots excessifs (...) produit une tension, une incertitude sur notre envie de vivre en commun : c'est un peu dangereux."
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Pierre-Henri Tavoillot, philosophe : "Lutter contre les inégalités parce que ce sont des inégalités va inévitablement produire la destruction de la liberté (...). La passion de l'égalité peut avoir des effets délétères"
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"Toqueville a saisi une forme de grandeur dans la démocratie"
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« Les Gilets Jaunes sont en train de s’intégrer dans la démocratie »
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Pierre-Henri Tavoillot dans le discours du Président "Ce qui fait problème, c'est le "en même temps""
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Bertrand Badie : "Les réseaux sociaux sont par excellence l'antithèse rêvée aux institutions. C'est un instrument non seulement populiste mais de mobilisation sociale tout à fait extraordinaire."
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Géraldine Mosna-Savoye : "Quand on lit "De la démocratie en Amérique" écrit entre 1835 et 1840, on se dit qu'il nous parle à nous, qu'il parle de nous, et d'aujourd'hui"
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Françoise Mélonio : "Il y a chez Tocqueville une chose qui reste toujours dissemblable, celle entre hommes et femmes, qui lui a été beaucoup reprochée par les féministes américaines"
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Bertrand Badie : "Ce qu'il y a en point de mire de cette contestation populiste, c'est la contestation de la mondialisatio"
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Pierre-Henri Tavoillot : "Quand j'étais petit, citer Tocqueville dans une dissertation de philo, c'était presque éliminatoire. Pour les philosophes, il était trop sociologue, et pour les sociologues, un peu trop bon écrivain. En fait, il est les trois".
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Pierre-Henri Tavoillot : "L'essentiel, c'est qu'il n'y a eu ni coup d'État ni révolution, les institutions ont tenu. Mais il y a eu des attaques assez fortes : la démocratie c'est par essence le fait de rendre le pouvoir. Là, il y a eu un petit raté."
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Pierre-Henri Tavoillot : "La guerre de Sécession est une blessure qui n'est pas encore totalement guérie et qui ressurgit parfois. Les populistes considèrent qu'il y a un peuple pur et que ce peuple est scindé en deux."

Crash d'un avion au Kazakhstan : les instants qui précèdent le drame

25 décembre 2024 - leparisien

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