La demande de remise en liberté de Carlos Ghosn refusée.

par Kangai News

La demande de remise en liberté de Carlos Ghosn refusée. L'ex-patron de l'alliance Renault-Nissan reste en détention au Japon, où la justice poursuit son enquête sur les revenus qu'il aurait omis de déclarer. Un tribunal de Tokyo (Japon) a rejeté ce mardi 11 décembre la demande de remise en liberté formulée par Carlos Ghosn, l'ancien patron de l'alliance Renault-Nissan que la justice japonaise accuse de malversations financières. Détenu dans une prison de Tokyo depuis son arrestation le 19 novembre, Carlos Ghosn a été mis en examen, lundi 10 décembre, pour avoir omis de déclarer aux autorités boursières environ 5 milliards de yens (38 millions d'euros) de revenus sur cinq années, de 2010 à 2015. Son bras droit Greg Kelly, arrêté en même temps que lui, a aussi été inculpé. Nissan, qui a fait éclater le scandale en dénonçant les agissements supposés de son ex-président, n'est pas épargné et a aussi été mis en examen pour publication de fausses déclarations financières. Pas de procès avant plusieurs mois Après 22 jours de détention, le parquet l'a placé de nouveau officiellement en état d'arrestation, lundi, et enquête désormais sur ses déclarations de revenus des trois derniers exercices fiscaux jusqu'au 31 mars 2018. La demande de remise en liberté formulée par le patron ayant été rejetée, il devrait s'écouler plusieurs mois avant que Carlos Ghosn ne soit jugé. Au Japon, il est fréquent que les suspects ne soient pas libérés sous caution pendant cette période. Selon une source au fait du dossier, l'ancien patron de Nissan ne bénéficie d'aucun traitement de faveur en prison, où il est détenu dans une petite cellule avec un accès limité à la douche.

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