La crise syrienne se répercute sur la sécurité intérieure du Liban
par euronews-fr
Des affrontements ont éclaté à l’aube dans un quartier du sud de Beyrouth. Un homme est mort et 14 personnes ont été blessées. Ces heurts ont duré plus de cinq heures et ont opposé des membres du Courant arabe de Chaker al Berjaoui, un sunnite favorable au président syrien Bachar al Assad, à des partisans des rebelles syriens, eux aussi sunnites. Le Mouvement du futur de l’ex-Premier ministre Saad Hariri a nié être impliqué.“Nous sommes les gens de ce quartier, il n’y a pas de salafistes ici ou de je ne sais quoi, y’a que le peuple ici, explique cet habitant. Certains soutiennent le Mouvement du futur et d’autres sont partagés. Mais à chaque fois, Chaker Berjaoui fait sortir ses voyous et nous les envoie, ça suffit ! Nous demandons au chef des armées, au président de résoudre le problème. Nous avons perdu quelqu’un qui n’avait rien à voir avec tout cela.” L’armée est effectivement intervenue pour calmer le jeu : tirs, patrouilles et perquisitions pour tenter de trouver des suspects dans ce quartier pauvre de la capitale.Le Liban est profondément divisé sur le conflit syrien, qui exacerbe les tensions communautaires. Dans le nord du pays, à Tripoli, en 10 jours, les heurts entre quartiers et groupes rivaux ont fait 25 morts.
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