La créativité a-t-elle sa place dans les études scientifiques ?
par euronews-fr
Faut-il intégrer l’art dans l’enseignement des “STEM”, c’est-à-dire des sciences, de la technologie, de l’ingéniérie et des mathématiques ? La créativité peut être nécessaire pour se montrer vraiment innovant quand on suit un cursus dans ces filières.Au Somaliland, on mise sur les STEM pour sortir de la pauvretéAprès des années de troubles politiques, la population du Somaliland dans la corne de l’Afrique vit dans la pauvreté et n’a que peu accès à l‘éducation. Promouvoir les matières scientifiques est un défi parmi d’autres. Partir à l‘étranger grâce à une bourse universitaire peut être une opportunité intéressante, mais on peut commencer par rejoindre l’institut Abaarso. Unique en son genre dans la région, l‘établissement dispense des cours de mathématiques, mais aussi de logique et d‘études arabes et islamiques et tente de mêler pratiques éducatives locales et système américain. Cette année, pour la première fois, l’un des élèves a été admis au MIT, le célèbre Institut de technologie du Massachussetts. France : le design au service de la scienceDisputer un concours comme la “Compétition internationale de machines génétiquement modifiées” ou iGEM organisé par le célèbre MIT de Boston peut susciter une certaine appréhension, mais c’est aussi excitant. Nous avons rencontré à Paris, les gagnants de la dernière édition dans la catégorie médecine. Leur point fort ? Leur inventivité.L‘équipe a élaboré de nouveaux outils fondés sur la biologie de synthèse pour lutter contre la tuberculose. Un travail scientifique bien sûr, mais pas seulement. Une jeune designer a contribué au projet en lui apportant une dimension artistique : il s’agissait de mieux communiquer sur ses applications concrètes. Art et vulgarisation scientifique au MexiqueFaire découvrir l’astronomie grâce à la musique et à l’art et plus globalement, inciter les plus jeunes à s’orienter vers les filières STEM, c’est le credo de José Francisco Salgado, astronome au planétarium Adler de Chicago. Il a fondé une organisation à but non-lucratif baptisée KV 265 à destination du grand public, des étudiants et des établissements scolaires et universitaires. Grâce à des partenariats avec des orchestres, des compositeurs, des artistes, des scientifiques, des musées et des institutions éducatives, son association fait se côtoyer des disciplines qui semblent ne rien avoir en commun.
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