La corrida bientôt interdite aux moins de 16 ans ?
par Kangai News
La corrida bientôt interdite aux moins de 16 ans ? Une députée La République en marche prépare une proposition de loi visant à interdire la corrida et les combats de coqs aux moins de 16 ans. Plusieurs ministres y seraient favorables. Son texte doit être dévoilé le 17 octobre prochain, à l'occasion d'un colloque à l'Assemblée sur « la protection de l'enfance contre toutes les formes de violence ». La députée La République en marche Samantha Cazebonne prépare une proposition de loi visant à interdire l'accès aux corridas et aux combats de coqs pour les mineurs de moins de 16 ans. Un sujet sur lequel milite notamment depuis des années le collectif de psychiatres et de psychologues « PROTégeons les enfants des Corridas ». Son initiative a été dévoilée ce mercredi sur les ondes de RMC. Si son texte venait à être adopté, les mois de 16 ans n'auraient également plus le droit de s'inscrire dans une école de tauromachie. La France en compte six, formant les enfants dès 8 ans, indique Le Parisien. Les « discussions sont très sensibles » « Mon sujet n'est pas le bien-être animal mais la protection de l'enfance », précise l'élue des Français de l'étranger d'après les propos rapportés par RMC. « Ce texte suit les recommandations des Nations Unies et il va bien au-delà de la corrida : il vise à interdire toutes les formes de violence qui touchent les enfants dans les spectacles et dans les médias », souligne-t-elle. D'après RMC, Samantha Cazebonne a reçu le soutien « d'un certain nombre de parlementaires et de plusieurs ministres », même si les « discussions sont très sensibles ». L'histoire ne dit pas si la ministre de la Cohésion des territoires Jacqueline Gourault et son homologue à l'Agriculture Didier Guillaume font partie de ces soutiens. Les deux ministres avaient été photographiés dans le public d'une corrida, à Bayonne, le 14 août. Cette présence de Didier Guillaume, qui est également en charge du bien-être animal avait fait bondir plusieurs associations, dont la fondation Bardot. « Je ne voudrais pas qu'on résume la maltraitance animale et la lutte pour le bien-être animal à une photo dans un spectacle », avait alors réagi le ministre, comprenant que sa présence à un tel événement « ait pu choquer ».
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